Pardonne-moi
si je t'ai fait du mal
ou même t'ai frappé
fait de grosses erreurs
maintenant je m'excuse
pourtant sans être désolé
pour les leçons apprises
enfin peut-être – à la fin
un cœur un peu plus sage
après tout ce lâcher-prise
un couple de chardonnerets
viennent pour le petit déjeuner
comme la pluie efface le passé
qui s'accroche aux rêves
d'une mini statue brisée
à réparer personnellement
comme un grand équivalent
le bol d'encens bien nettoyé
toutes les pressions relâchées
des moments de retour à la maison
avec des arbres comme gardiens vivants
contemplant où nous nous trouvons
à la maison dans le cœur aimant
pardonne-moi que je demande
que tu me pardonnes pour tout
alors que je fais de même
“Nirodha blues” – la danse des arbres
Paroles d'un cœur sage
Pour être sage, nous devons examiner notre intention pour nous assurer qu'elle est exempte d'illusions. La fin ne justifie pas les moyens. Si nos actions causent du tort aux autres, même au service d'un certain "bien", elles sont presque certainement illusoires... Si elles sont fondées sur une distinction entre "nous" et "eux", elles procèdent de l'illusion. Ce n'est que dans la mesure où nous agissons à partir de la sagesse de la non-séparation, en comprenant comment nous sommes tissés ensemble, que notre intention sera bénéfique.
Le Bouddha enseigne à ses disciples : “Comme un charpentier habile qui enlève une cheville usée en la frappant avec une cheville fine, une personne enlève une pensée douloureuse en la remplaçant par une belle pensée.” ...
“Et lorsque des schémas de pensées non habiles apparaissent encore, le danger que les pensées causent de la douleur et de la souffrance doit être clairement visualisé. Alors, naturellement, comme on abandonne des ordures en décomposition, l'esprit se détourne de ces pensées et devient stable, calme et clair.”
— The Wise Heart, Jack Kornfield, p. 264 & 301
Cabane et nuages au-dessus du désordre du monde

